À l’Assemblée, les postes clés du RN menacés par des manœuvres de couloir


Marine Le Pen à l’Assemblée nationale (juillet 2023). GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP

RÉCIT – Les écologistes ont élaboré un plan en coulisses, mais leur stratagème a peu de chance d’aboutir.

Au Palais Bourbon, les petites combines d’arrière-boutique ne cessent jamais. Même hors session parlementaire, les députés complotent, conspirent et manigancent. En juillet dernier, certains macronistes, à l’initiative de l’ex-patronne du groupe Renaissance, Aurore Bergé, avaient imaginé un plan pour exclure le RN et LFI de tous les postes clés de l’Assemblée. L’idée avait agité les couloirs de la Chambre basse pendant plusieurs semaines, avant que la nomination estivale d’Aurore Bergé au gouvernement ne signe la fin de cette manœuvre. Sauf que l’initiative a donné des idées aux écologistes qui, en cette rentrée, ont fait savoir qu’ils n’hésiteraient pas à tout faire pour que les deux vice-présidents RN de l’Assemblée, Hélène Laporte et Sébastien Chenu, perdent leurs responsabilités.

Vendredi dernier, dans une lettre aux présidents de groupe de la majorité relative, la patronne du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, écrivait: «En reprenant le nom d’un parti fasciste et collaborationniste…

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