Anaïs Quemener, Aurélien Quinion, Charly Bancarel : ils ont aussi marqué le marathon de Paris



La victoire de la Kenyane Helah Kiprop au sprint devant l’Ethiopienne Atalel Anmut, toutes deux créditées du même chrono (2h23’19”) restera une image forte de la course femmes du marathon de Paris disputé dimanche dans des conditions météo (vent et pluie) délicates. Mais il faut aussi saluer la performance d’Anaïs Quemener (32 ans), première Française à franchir la ligne, en 11e position, avec un nouveau record personnel porté à 2h32’12”. La précédente meilleure marque de la double championne de France du marathon (2016 et 2022) était de 2h37’26”.

Quemener a vaincu un cancer du sein en 2015 et ne se consacre pas pleinement à l’athlétisme puisqu’elle est aide-soignante. Le 5 mars, elle avait pris la 7e place du semi-marathon de Paris en 1h11’59”, terminant là aussi première Française et avec un record personnel à la clé.

Quinion en avant marche

Détenteur du record de France du 35 km marche en 2h28’46”, 14e des Mondiaux 2022 à Eugene sur la distance, Aurélien Quinion avait décidé de courir dimanche le marathon de Paris, ou plutôt de le « marcher ». Il visait un chrono autour des 3 heures pour cette sortie en endurance au milieu d’une foule de 50 000 engagés, tout en mettant en avant sa pratique d’ordinaire peu médiatisée.

Celui qui a déjà réussi les minima pour les JO 2024 sur 20 km a pris beaucoup de plaisir sur le macadam parisien, même s’il a bouclé son marathon quelques minutes au-dessus de la barre des 3 heures, en 3h06’32”.

Charly Bancarel le doyen qui va bien

Enfin, comment ne pas saluer le dynamisme et la passion de Charly Bancarel, 93 ans, qui a bouclé son marathon en 7h22’11”. L’Auvergnat participait à son 11e marathon de Paris après s’être mis à la course à pied sur le tard et a été chaleureusement encouragé tout au long du parcours, bouclé à la moyenne de 10’29” au kilomètre. Le doyen à la casquette verte a terminé sa course très ému, et il n’était pas le seul.



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