Après cinq mois de retrait, Adrien Quatennens revient en catimini à l’Assemblée nationale


Condamné par la justice pour violences conjugales, l’Insoumis est discrètement réapparu ce mercredi matin, en commission des affaires étrangères.

L’annonce de son retour faisait polémique. Condamné mi-décembre à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales envers sa future-ex-épouse, Adrien Quatennens avait malgré tout dit son intention de regagner les bancs de l’Assemblée nationale dès la rentrée de janvier. C’est désormais chose faite. Le député Insoumis a fait son apparition ce mercredi matin en commission des affaires étrangères de la Chambre Basse, après avoir été croisé aux abords du Palais Bourbon par de nombreux collègues parlementaires.

Un retour en catimini pour l’élu du Nord, qui envisageait, la semaine dernière encore, de repousser son retour d’au moins une dizaine de jours. Selon son avocate, Maître Jade Dousselin, le mélenchoniste a rencontré «quelques soucis de santé tout juste décelés, nécessitant des examens complémentaires». Ces examens, prévus mardi, devaient lui donner plus d’éléments sur la date exacte de son retour. Les résultats lui ont donc probablement permis de reprendre le chemin de l’Assemblée nationale.

En plus de sa condamnation par la justice, Adrien Quatennens fait également l’objet d’une «radiation temporaire» de quatre mois du groupe LFI. Ce qui va l’obliger à siéger parmi les non-inscrits dans les prochaines semaines, aux côtés notamment de la nationaliste Emmanuelle Ménard ou du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. Ce, a priori jusqu’à la mi-avril. Une date toutefois jugée prématurée par un certain nombre de poids lourds Insoumis, comme Alexis Corbière, qui y voit «une erreur».



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