Attal affirme “préférer un président chahuté à un président planqué”



Le ministre chargé des Comptes publics, Bruno Le Maire et plusieurs députés de la majorité ont défendu la volonté du président de la République de multiplier les déplacements en France, malgré les protestations rencontrées sur le terrain.

Pour les membres du gouvernement, peu importe les huées, les sifflets ou le bruit des casseroles visant le président de la République. Au lendemain du déplacement mouvementé d’Emmanuel Macron dans le Bas-Rhin, et alors qu’il retourne sur le terrain ce jeudi dans l’Hérault, Gabriel Attal a défendu la volonté du chef de l’Etat d’aller au contact des Français, affirmant “préfèrer un président chahuté à un président planqué”.

Malgré la présence de manifestants hostiles à l’exécutif et remontés contre la réforme des retraites, “on va continuer à se déplacer”, a assuré le ministre chargé des Comptes publics lors d’une conférence de presse sur les finances organisée ce jeudi matin à Bercy.

“L’apaisement, ce n’est pas l’isolement”

Présent à ses côtés, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire était également sur la même ligne: “C’est nécessaire, que le peuple soit en colère ou pas, il faut toujours le rencontrer.”

Ces tentatives de renouer avec les Français en allant à leur rencontre ont tout autant les faveurs des élus de la majorité présidentielle à en croire les quelques députés interrogés à ce sujet ce jeudi matin.

“L’apaisement, ce n’est pas l’isolement. Le président de la République, c’est normal qu’il aille au contact des Français”, a déclaré la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé sur BFMTV.

“Je pense qu’il s’attendait à ce que ce soit difficile. C’est aussi pour cela qu’il y va”, a estimé Aurore Bergé.

“Il aurait très bien pu rester planqué à l’Elysée et attendre des semaines et des semaines”, a aussi jugé le député du Bas-Rhin Charles Sitzenstuhl sur Europe 1, en écho aux propos de Gabriel Attal.

“Au contraire, il fait le choix de tout de suite retourner sur le terrain”, saluant un choix “très courageux” de la part d’Emmanuel Macron. ” Un “courage” mis en avant par un autre député de la majorité, Karl Olive, qui a comparé sur Franceinfo “la réalité du terrain” à un “sérum de vérité”.





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