Avant l’Euro, la France surclasse la Grande-Bretagne en amical



En annonçant dès ce samedi matin la liste des douze joueuses qui disputeront l’Eurobasket (15-25 juin, en Slovénie) -amputée de Pauline Astier et d’Helena Ciak -, le staff de l’équipe de France espérait offrir à Ekinox, habituel domicile de la JL Bourg (Betclic Élite), un dernier match de préparation façon test grandeur nature. À quatre jours de lancer une campagne que les Bleues et leur staff ambitionnent d’achever avec l’or autour du cou, les Françaises n’ont, logiquement, eu aucun mal à disposer de la modeste Grande-Bretagne (76-54), agressive à souhait à l’image de la disqualifiante sifflée contre Gabby Nikitinaite pour un coup de pied envoyé à Iliana Rupert.

Un cinquième succès en autant de sorties, pourtant acquis sans Sandrine Gruda, préservée après une alerte à l’échauffement. Un nouveau soubresaut dans une préparation marquée par la fatigue et quelques pépins (Vukosavljevic et Badiane). « On n’a pas voulu prendre de risques pour des courbatures », rassurait le sélectionneur Jean-Aimé Toupane.

Sans leur intérieure, les Bleues ont tout de même dominé la partie de bout en bout, obtenant à la pause un avantage qui leur a ensuite permis de travailler les automatismes (41-26, 20e). Dans un contexte de joueuses handicapées par les fautes, Leïla Lacan (12 points) et Alexia Chartereau (12 pts) ont livré de belle séquences au relais de Rupert (15 pts). S’il y eut quelques moments de flottement, et un jeu parfois trop tourné sur le tir à trois points (11 sur 30 dans l’exercice, 64 tirs tentés au total), Valériane Vukosavljevic-Ayayi et ses partenaires ont tout de même réussi à trouver de belles alternances, pour une marque répartie (8 marqueuses).

Restent de nombreuses zones d’ombre à éclaircir pour la France d’ici aux premiers frissons de jeudi soir (20h45), à l’heure de lancer l’Euro face à l’Allemagne : le pari de la jeunesse (26,3 ans de moyenne d’âge) et donc d’une intensité de tous les instants se fait pour l’heure au détriment de la stabilité offensive, ou encore du jeu intérieur. Il reste une poignée de jours (décollage pour la Slovénie mardi) afin de peaufiner la formule qui permettra d’ajouter à ces cinq victoires six autres, synonymes de sacre.



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