Caroline Garcia, avant Roland-Garros : « Les choses peuvent rebondir très vite »



« Comment vous sentez-vous à l’aube de ce Roland-Garros ?
Je me sens bien. Je suis contente d’être à Roland-Garros, c’est un tournoi très spécial. Je l’ai vu très souvent à la télévision quand j’étais petite. Je rêvais de le jouer. Aujourd’hui, j’ai la chance de le jouer une nouvelle fois. On a fait une bonne préparation ces derniers jours, après Rome. Tout le monde pense que j’ai eu des grandes vacances mais je n’ai eu que trois jours, en fait. Cela fait du bien de ressourcer le physique et aussi le mental pour deux ou trois semaines qui peuvent être chargées. On se prépare jour après jour.

Vous êtes 5e mondiale, votre statut a changé par rapport à l’année dernière…
On va dire que les paramètres autour sont différents de ce qu’ils étaient l’année dernière. Il s’est passé pas mal de choses mais cela reste un tournoi de tennis et c’est un grand tournoi. J’ai envie de produire du bon tennis, d’enchaîner les matches, mais il faut aussi rester réaliste et se concentrer match après match. D’abord, il y a un premier tour, bien finir la préparation ces deux prochains jours pour être prête pour le premier match. C’est un Grand Chelem, cela donne des étoiles dans les yeux, tu sais ce qu’il y a au bout, il faut rester dans le moment présent.

« On sait que les choses peuvent rebondir vite si l’attitude et le travail sont présents »

Vous êtes la seule tête de série française hommes/femmes, est-ce que vous sentez un peu plus de pression sur vos épaules ?
Non parce que je ne savais même pas que j’étais la seule. Je ne me soucie pas trop de ça… Je ne me suis pas trop posé la question. J’essaie déjà de bien me préparer, de faire mon tournoi. J’ai l’impression qu’il y a tellement d’autres très bons joueurs français et françaises, même si peut-être le classement à l’heure actuelle ne le reflète pas, mais je n’ai pas l’impression d’être toute seule dans les Français.

Comment gérez-vous les hauts et les bas qui rythment votre carrière depuis l’an dernier ?
Cela fait partie du sport et du tennis aussi, on joue beaucoup de tournois. J’aimerais pouvoir tous les gagner mais, malheureusement, je n’ai pas trouvé la solution et peu de personnes l’ont. On sait que les choses peuvent rebondir vite si l’attitude et le travail sont présents. C’est ce que j’essaie de faire à chaque moment, de trouver des solutions par rapport aux différents paramètres qui peuvent apparaître au fur et à mesure de la saison. Parfois, il se passe beaucoup de choses sur le court, en dehors du court, tu fais du mieux que tu peux à tout moment et, avec la bonne attitude, cela change.

Avec quelles ambitions abordez-vous ce tournoi sachant que les dernières semaines ont été difficiles ?
Chaque fois que je rentre dans un tournoi, l’ambition finale est toujours d’aller gagner et de soulever le trophée. Après, je n’ai pas l’arrogance de dire que je vais y aller, que le chemin va être facile. Mon objectif, c’est déjà de passer match après match et de trouver des solutions par rapport aux adversaires ; d’abord, j’ai un premier match à gagner et c’est la seule chose importante. »



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