“Ce qui s’est passé est une conséquence de la faillite de notre politique migratoire”, selon l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy


François-Xavier Bellamy, vice-président de LR, estime qu'”il faut absolument que les demandes d’asile soient effectuées à l’extérieur des frontières de l’Union européenne”.

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François-Xavier Bellamy, vice-président des Républicains et député européen, le 13 mai 2023 sur franceinfo. (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

“Ce qui s’est passé est bien une conséquence de la faillite de notre politique migratoire”, a affirmé jeudi 8 juin sur franceinfo François-Xavier Bellamy, eurodéputé LR, vice-président de LR, après l’agression au couteau qui a fait six blessés, dont quatre enfants à Annecy.

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François-Xavier Bellamy dénonce “une situation d’incurie”. Il assure que “quelqu’un qui a obtenu l’asile dans un pays européen ne peut pas pour autant le quitter pour se promener dans toute l’Europe, sauf pour des raisons très strictes de regroupement familial ou la demande d’un emploi”.

Selon lui, le suspect de l’agression “n’avait pas demandé d’emploi, n’avait pas de motif de regroupement familial”. L’homme interpellé, un Syrien de 31 ans, avait rejoint la France il y a huit mois après un refus de naturalisation en Suède où il vivait et où il avait obtenu un permis de séjour en 2013. “Il faut absolument aujourd’hui que les demandes d’asile soient effectuées à l’extérieur des frontières de l’Union européenne”, martèle l’eurodéputé.

L’assaillant, de nationalité syrienne “est passé par la Turquie où il a résidé longtemps”, souligne François-Xavier Bellamy. Le vice-président de LR estime que l’homme aurait dû pouvoir “demander l’asile en Turquie pour qu’il puisse lui être répondu là-bas s’il était éligible ou non à l’asile dans notre pays. Et alors on aurait évité des drames de cette nature”.

“Ce dont on doit parler, ce sont des failles de notre politique migratoire et ça nous concerne tous”, plaide l’eurodéputé. “Ce n’est pas une question de parti. C’est l’enjeu pour la sécurité des Français qui concerne toutes les familles, tous les parents qui demain vont aller dans des jardins publics, et se demander s’ils vont devoir croiser quelqu’un qui cherchera à poignarder leur enfant.” “La question qui se pose aujourd’hui, c’est “comment est-ce que l’Etat va enfin les protéger ?””, ajoute François-Xavier Bellamy. “La question qui se pose aujourd’hui n’est pas : est-ce que les partis politiques utilisent des mots trop forts pour décrire une situation comme celle-là ?”





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