comment le dispositif “alerte enlèvement” a permis de retrouver la fillette

Plus de 300 témoignages ont été reçus en moins de 24 heures après le déclenchement du dispositif “alerte enlèvement” pour retrouver Malek disparue à Dunkerque
Déclenchée mercredi vers 23 heures, le dispositif “alerte enlèvement” a contribué à retrouver la petite Malek ainsi que son père, Jamel Y., ce jeudi à Gênes, en Italie.
72 témoignages vérifiés
Selon Magali Caillat, directrice zonale de la police judiciaire du Nord, “plus de 300 appels ont été reçus”. 72 témoignages “ont été vérifiés” dont celui d’un passager d’un train ayant circulé matin entre Dunkerque et Arras où a été vu Jamel Y. avec la fillette.
“Le but pour lequel l’alerte enlèvement avait été déclenché, c’est-à-dire interpeller le mis en cause et retrouver saine et sauve l’enfant enlevé, tout cela a été réalisé”, a souligné ce vendredi, lors d’une conférence de presse, Sébastien Piève, le procureur de la République de Dunkerque.
L’alerte enlèvement “a permis d’avoir des témoignages intéressants pour l’enquête” dès son déclenchement mercredi soir. Le matin même, le téléphone de Jamel Y. “avait borné vers 7h25 dans le secteur de Béthune”.
“Au moment où l’alerte a été levée jeudi vers midi, nous avions des éléments permettant de la lever”, précise le procureur de la République de Dunkerque.
Mis en place depuis février 2006 en France, le plan “alerte enlèvement” a été déclenché à 30 reprises dont le 25 mai dernier pour retrouver une jeune fille enlevée en Isère par son père. Ce dispositif d’alerte massive et immédiate permet d’aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé.