comment les syndicats sont en ordre de bataille pour faire plier le gouvernement


Des syndicalistes manifestent contre la réforme des retraites, le 10 janvier, à Perpignan. Jc Milhet / Hans Lucas via Reuters Connect

RÉCIT – Les centrales syndicales se disent prêtes pour un mouvement fort et durable.

Dans les locaux syndicaux du pays, une semaine après l’annonce du recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, les militants se préparent à la mère de toutes les batailles. Les drapeaux ont été sortis des placards, les tracts sont prêts à être distribués et les mégaphones ont méticuleusement été dépoussiérés. Depuis mardi, les secrétaires confédéraux des huit centrales qui ont appelé à la mobilisation le 19 janvier ratissent le terrain pour réunir leurs troupes et évangéliser ceux qui hésitent à rejoindre le mouvement. «On a peu de difficultés à convaincre car l’opposition est manifeste. On sent une grosse colère monter et, chez certains, il y a une vraie volonté d’en découdre», constate Romain Altmann, secrétaire général d’info’com-CGT.

Dans les rangs des syndicats les plus durs, l’ambition est de faire renaître l’esprit de 1995, avec une mobilisation large, puissante et paralysante. À l’époque, l’épreuve de la rue avait fait reculer Alain Juppé et son gouvernement sur sa réforme…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.

La liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un débat.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous



Lien des sources