comment sont suivis les ex-détenus radicalisés ? Comprendre en trois minutes
L’attentat du samedi 2 décembre près de la tour Eiffel, à Paris, a fait resurgir la question du suivi des détenus radicalisés. Comment éviter qu’ils ne récidivent après leur libération ? La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) estime que 391 personnes sont actuellement incarcérées pour des faits de terrorisme, et 486 autres ont été libérées depuis l’été 2018.
Pour des questions évidentes de sécurité et d’ordre public, en France, ces détenus dits « TIS », pour « terroristes islamistes », sont soumis à un système de surveillance à plusieurs niveaux : administratif, judiciaire, psychologique… Et cela, de leur incarcération à l’après libération.
Dans cette vidéo, nous expliquons comment l’Etat répond aux défis de la surveillance, à l’heure où les prisons peuvent jouer le rôle d’incubateurs de la radicalisation, et interrogeons ce qui a, malgré tout, rendu l’attaque du 2 décembre possible.
Pour en savoir plus sur le travail du renseignement intérieur, nous vous renvoyons à l’interview de Nicolas Lerner, patron de la DGSI, ci-dessous.
« Comprendre en trois minutes »
Les vidéos explicatives qui composent la série « Comprendre en trois minutes » sont produites par le service Vidéos verticales du Monde. Diffusées en premier lieu sur les plates-formes telles que TikTok, Snapchat, Instagram ou Facebook, elles ont pour objectif de remettre en contexte les grands événements dans un format court et de rendre l’actualité accessible à tous.
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