Dans l’Hérault, un combat permanent contre le radicalisme islamique qui s’infiltre jusque dans les villages


Située entre Nîmes et Montpellier, la petite ville de Lunel, héberge toujours des éléments radicaux, SYLVAIN THOMAS/AFP

REPORTAGE – À Lunel, petite ville prise en étau entre Nîmes et Montpellier, un ferment prosélyte demeure. Les lieux de culte mais aussi des commerces sont suivis de près par les autorités.

À Montpellier (Hérault)

Ainsi donc Lunel n’en a pas fini avec ses démons. Ayant connu, au milieu des années 2010, le départ pour la Syrie d’une vingtaine de jeunes hommes et femmes, partis grossir les rangs terroristes armés de Daech, cette petite ville de 25.000 habitants, prise en étau entre Nîmes et Montpellier, héberge toujours des éléments radicaux.

De djihad, il n’est désormais plus question. Néanmoins, un ferment prosélyte demeure. Des signalements récents ont été effectués auprès du procureur de la République de Montpellier et les autorités maintiennent une vigilance quant aux activités entourant la mosquée. Un permis d’agrandissement a notamment été refusé par la mairie.

Il y a dix jours, les forces de l’ordre avaient procédé à un contrôle inopiné dans des pièces attenantes à la mosquée, supposées dédiées à des cours de soutien scolaire et non des cours d’enseignement religieux. La nuance est d’importance car, en novembre 2021, un arrêté municipal avait justement interdit l’ouverture…

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