David Gautier, entraîneur de l’Asvel : « On veut finir sur une victoire »



« On vous promet une ambiance de folie à Galatasaray pour votre finale retour (95-56 au match aller). Est-ce à craindre ?
Rares sont les pays qui peuvent mettre une telle atmosphère dans leur salle. Partout où les clubs turcs jouent, ils emmènent du monde. Chez eux ça va être fou. Il va falloir rester lucides dans ce contexte car on sait que c’est dans ce genre d’ambiance que les exploits peuvent arriver. On a 40 minutes pour aller chercher le trophée.

La principale clé de ce match sera donc de tenir dans les moments compliqué ?
Notre objectif c’est de gagner ce match. On s’adaptera en fonction du scenario. Il y aura des temps faibles, c’est sûr, mais c’est dans ces moments qu’il faut rester serein. De par notre position, qui est quand même confortable. On en rêvait de cette situation, il ne faut pas lâcher le bonus. Gardons notre identité et à nous de bien défendre. Ce sera aussi ça la clé du match.

« Le club a besoin de s’enlever une certaine pression en validant avec un trophée »

Vous pourriez remporter le titre sur une défaite. Est-ce étrange ?
On veut finir sur une victoire. C’est assez rare les situations où une équipe gagne un trophée sur une défaite. Mais quoi qu’il arrive il faut le ramener car dans deux ou trois ans personne ne se souviendra de comment nous l’avons fait. On veut gagner tous les matches, c’est la mentalité de cette équipe. On ne pense pas à la différence de points. Juste à gagner.

Que représenterait ce titre pour vous ?
Ça récompenserait la confiance que m’ont donné Tony Parker (président du club) et Marie-Sophie Obama (présidente déléguée). Me prendre, c’était un choix osé. Je n’étais peut-être pas le plus légitime. Je correspondais plus au nouvel élan à donner. Je sais pourquoi je suis venu là, pour gagner et même si tout se passait bien, on est jugé par les résultats. Le club a besoin de s’enlever une certaine pression en validant avec un trophée. Ils en ont eu un très vite (2019, champion de France), plus rien depuis trois ans. Les investissements ont été importants. Demain (mercredi) je veux être au rendez-vous pour valider tout ça avec un club qui met une dimension humaine importante. »



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