Des bénéfices difficiles à évaluer
D’après un rapport de l’Inserm publié en 2015, « il existe suffisamment d’éléments pour pouvoir affirmer que l’hypnose a un intérêt thérapeutique potentiel, en particulier en anesthésie peropératoire (pendant l’intervention, NDLR) ou dans la colopathie fonctionnelle (côlon irritable) ».
Les données sont en revanche « insuffisantes voire décevantes » dans d’autres indications telles que le sevrage tabagique ou la prise en charge de la douleur pendant l’accouchement.
Si les patients formulent souvent des bénéfices, ces derniers sont difficiles à traduire « en termes numériques à l’aide des instruments cliniques habituellement utilisés dans les études, note l’Inserm. Par exemple, dans le traitement de la douleur, c’est l’impact émotionnel de la douleur qui serait réduit par l’hypnose plus que l’intensité de la douleur elle-même. »