des puces électroniques sur les poubelles pour mieux organiser les collectes
16.000 bacs font l’objet d’une opération de puçage lancée en Seine-et-Marne. Lancée par l’intercommunauté Val d’Europe Agglomération, elle doit permettre de réduire les coûts en régulant au mieux le passage des camions de ramassage des poubelles.
Le ramassage des poubelles se modernise et se veut plus économique. En Seine-et-Marne, une opération de puçage des bacs de déchets sera lancée d’ici quelques jours à l’initiative de Val d’Europe Agglomération L’objectif: faire des économies et optimiser le ramassage des poubelles.
Avec ces puces, la fréquence des sorties des poubelles par les habitants sera analysée et devrait permettre à l’agglomération d’avoir une meilleure idée du bon moment pour faire intervenir les camions de ramassage.
“Ce qui coûte beaucoup est de faire circuler ces fameux camions. Ces données nous permettent simplement de quantifier les ramassages, mais surtout de réguler et de faire en sorte que l’on ramasse ce qu’il faut au bon moment, et ensuite on pilotera tout cela en disant quel type de passage on peut faire”, détaille Philippe Descrouet, président de Val d’Europe Agglomération.
Une collecte anonyme
Certains habitants se montrent toutefois inquiétés en raison des coûts que ce nouveau dispositif pourrait engendrer. Mais l’intercommunalité Val d’Europe Agglomération est claire: l’opération de puçage ne changera pas le modèle de taxation des ordures ménagères en place. Autrement dit, personne ne paiera davantage.
Au contraire, cette optimisation pourrait même s’avérer “intéressante pour réduire les coûts”, estime Jean-Pierre, un habitant de Chessy commune dans laquelle de nombreux bacs sont concernés par cette opération. “ll y a des jours où il n’y a aucune poubelle, alors que le camion passe. Donc, ça ne sert pas à grand chose”.
“Je trouve que c’est intéressant et utile dans la mesure où cela permet d’avoir des poubelles qui sont enlevées en temps et en heure et en quantité le jour où il faut”, indique de son côté Danielle, pas dérangée par cette nouvelle mesure, qu’elle ne trouve pas non plus intrusive.
Les données seront collectées de manière anonyme sur 16.000 bacs. Sur l’agglomération, 12.000 sont déjà équipés d’une puce, dont l’ensemble de la commune de Villeneuve-le-Comte et de Villeneuve-Saint-Denis.