des supporteurs ayant commis des actes à caractère raciste contre Vinicius Jr sanctionnés


Des spectateurs derrière une banderole sur laquelle est écrit : « Nous sommes tous Vinicius » avant un match de football de la Liga espagnole entre le Real Madrid et le Rayo Vallecano au stade Santiago-Bernabeu, à Madrid, le 24 mai 2023. 

Amendes et interdictions de stade. Une commission du Conseil supérieur des sports espagnol (Consejo Superior de Deportes) a annoncé, lundi 5 juin, de lourdes sanctions contre des supporters ayant commis des actes à caractère raciste contre la star du Real Madrid, Vinicius Jr.

Les quatre personnes accusées d’avoir pendu fin janvier un mannequin à l’effigie de l’attaquant brésilien à un pont de la capitale espagnole avant un derby contre l’Atlético écopent de 60 001 euros d’amende et de deux ans d’interdiction de stades, a annoncé, dans un communiqué, la commission permanente de la Commission d’Etat contre la violence, le racisme, la xénophobie et l’intolérance dans le sport qui dépend du ministère des sports espagnol. Arrêtés il y a deux semaines avant d’être remis en liberté, ces membres d’un groupe ultra sont poursuivis par la justice pour « délit de haine », catégorie pénale incluant les délits racistes en Espagne.

Insultes régulières

Cible régulière d’actes racistes, Vinicius a été visé par de nouvelles insultes à Valence le 28 mai qui ont provoqué une vague d’indignation internationale. Les trois personnes ayant été identifiées comme les auteurs de ces insultes seront, elles, sanctionnées de 5 000 euros d’amende et d’un an d’interdiction de stade, a ajouté le Conseil supérieur des sports.

Ces sanctions doivent encore être entérinées par des instances gouvernementales, responsables des questions de sécurité dans le pays.

Après le dernier épisode d’insultes racistes contre Vinicius, le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales, avait reconnu que le pays avait « un problème de racisme » dans le football tandis que le gouvernement de gauche avait lui appelé à plus de fermeté contre ces actes.

Le Monde avec AFP



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