Emmanuel Macron, de la négation de la culture française à l’exaltation de la France éternelle


Au Mont-Saint-Michel, Emmanuel Macron a prononcé un discours lyrique pour les 1000 ans de l’abbaye. POOL/via REUTERS

ANALYSE – Depuis une embardée en 2017 qui l’a marqué au fer rouge comme un partisan du multiculturalisme, le président de la République a essayé plusieurs fois de corriger le tir.

C’est l’alliance de l’art et de la nature, du spirituel et de la technique, de la foi et de la main des hommes: citadelle de pierre se dressant au milieu des flots, le Mont-Saint-Michel est l’écrin de mille ans d’histoire. Protecteur de la France jusqu’au vœu de Louis XIII, l’une des voix de Jeanne d’Arc, patron du plus prestigieux ordre de chevalerie: Saint-Michel surplombe les siècles. Et difficile de nier devant le mont qui lui est dédié qu’il n’y a pas de culture française.

Début 2017, à Lyon, Emmanuel Macron l’avait pourtant martelé: «Il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse.» Avant d’ajouter, à Londres cette fois: «L’art français, je ne l’ai jamais vu.» Coquetterie de khâgneux ou conviction diversitaire? Ces sorties, concomitantes à celle sur la colonisation en Algérie – qualifiée de «crime contre l’humanité» – contribuèrent à éloigner à l’époque l’électorat de droite du futur président de la République. Des petites phrases qui le marqueront…

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