Emmanuel Macron face aux échecs de sa relation mémorielle solitaire


ANALYSE – Pris dans le piège de l’impossible réconciliation des histoires entre les deux pays, le président de la République a amorcé un changement de ton avec Alger.

Emmanuel Macron n’est pas Janus. Il a beau manier mieux que personne l’art du double discours, il n’a pas trouvé le « en même temps » pour tendre la main au Maroc sans tourner le dos à l’Algérie. Alors, au moment de s’exprimer sur le Sahara occidental cet été, Paris a fini par trancher. Après des années d’ambiguïté, la France a reconnu la « souveraineté » de Rabat sur ce territoire disputé avec les proxys d’Alger. Annoncée par une lettre élyséenne fin juillet, la décision a été confirmée lors d’un discours du chef de l’État mardi. Le président de la République a profité de son intervention devant le Parlement du royaume chérifien pour l’officialiser, sous les applaudissements des parlementaires locaux.

Le point d’orgue d’une visite d’État de trois jours, où Emmanuel Macron a été accueilli avec le faste monarchique, entre honneurs protocolaires et effervescence populaire. Loin, très loin, de ce qu’il avait pu connaître lors de ses visites passées chez…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous



Lien des sources