En Finlande, Sanna Marin joue son poste de première ministre


La première ministre sociale-démocrate, le 30 mars à Helsinki. ANTTI AIMO-KOIVISTO / AFP

La jeune dirigeante, dont le pays a rompu avec le voisin russe et s’apprête à rejoindre l’Otan, affronte ce dimanche la droite et l’extrême droite.

La Finlande, ancien grand-duché des tsars de Russie, dont on ne connaît souvent que les saunas et les films énigmatiques d’Aki Kaurismäki, existait-elle avant Sanna Marin ? En décembre 2019, elle mit son pays à la Une en devenant, à seulement 34 ans, la plus jeune cheffe de gouvernement du monde. À la tête d’un exécutif comptant 12 femmes, sur 19 ministres, elle fut très vite confrontée à l’épidémie de Covid, qu’elle sut gérer avec maestria, avant de préparer avec le président Sauli Niinistö l’adhésion de son pays à l’Otan. Une véritable révolution. Déclarant vouloir « secouer » la fonction de premier ministre, la jeune élue, issue d’une famille modeste et homoparentale, a aussi stupéfait ses concitoyens qui l’ont vue poser comme une icône de la mode sur la couverture d’un magazine, et danser avec ses amis en discothèque ou dans des festivals.

Créditée d’un taux de popularité de 64% chez les Finlandais, alors qu’elle remet son mandat en jeu lors des législatives de ce dimanche…

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