état compatible avec la garde à vue, abolition du discernement… comment la justice tranche


L’état psychiatrique des suspects fait débat dans de nombreuses affaires criminelles (photo d’illustration). bibiphoto / stock.adobe.com

L’état de santé de l’auteur de l’attaque, Abdalmasih H., a été jugé compatible avec le régime de la garde à vue. Mais la question de son discernement au moment du passage à l’acte pourrait se poser ultérieurement.

L’état de santé d’Abdalmasih H. a été jugé ce vendredi matin compatible avec la poursuite de sa garde à vue. L’état psychiatrique de ce Syrien de 31 ans, au comportement «très agité», pose néanmoins question. Il n’est pas exclu que des expertises médicales ultérieures établissent que son discernement était altéré ou aboli au moment des faits.

D’autres affaires récentes, comme l’assassinat en plein cours d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz ou le meurtre de la petite Lola, ont ravivé le débat sur la question de l’état psychiatrique des mis en cause, susceptible d’avoir altéré, voire aboli, leur discernement au moment des faits. Cet aspect peut avoir des conséquences capitales sur la suite d’une procédure. Voici les différentes étapes qui conduisent les suspects à rendre, ou non, des comptes à la justice.

Un examen médical en garde à vue

Lorsqu’un crime grave est commis, un examen médical est systématiquement ordonné dès le début de la garde à vue, voire un second lorsque celle-ci est prolongée. Objectif : savoir si…

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