Henry Chavancy (Racing 92) : « On s’en sort très bien »



Henry Chavancy (centre du Racing 92 après la victoire face à l’UBB) : « On s’en sort très bien. On avait mal entamé ce match, on a reculé sur tous les impacts. On n’a pas su mettre notre jeu en place. On s’est dit qu’il fallait réagir, c’est ce qu’on a fait. Le duel a été très serré, âpre, on en sort vainqueur, c’est une satisfaction. Même si nous sommes conscients qu’on est chanceux. Tout n’a pas été parfait, mais dans l’état d’esprit, on n’a rien lâché. On travaille très dur, même si on a des lacunes. On y croit jusqu’au bout. On restait sur un souvenir mitigé dans ce stade Bollaert (défaite en demi-finales de Coupe d’Europe face à La Rochelle), on a conjuré le sort, on remercie le public ! »

Laurent Travers (directeur sportif du Racing 92) : « Nous sommes inexistants sur la première mi-temps. Ils viennent dans notre camp, on n’amène pas le danger, on se met à la faute. On est pris sur les impacts et les duels et ils scorent. En seconde période, on montre autre chose en termes d’agressivité et de jeu. On les a mis en difficultés. Certains joueurs ont gagné les duels. C’est la prise de conscience de la mi-temps qui fait qu’il y a de la réaction. Je préfère voir les 40 dernières que les 40 premières.

« Quand on le décide, on est performants. On est encore vivants dans la course au top 6 »

Laurent Travers, directeur sportif du Racing 92

Pour se qualifier, il faudra rééditer cette seconde période. À mi-temps, ça ne passera pas tout le temps. Quand vous êtes pris dans l’engagement, vous êtes pris dans la conquête. Mais on a géré. On marque les points à 14, c’est ce qui est révélateur, comme face au Stade Français (victoire 17-13). Quand on le décide, on est performants. On est encore vivants dans la course au top 6. Mais rien n’est acquis. »

Maxime Lucu (demi de mêlée de l’UBB après la défaite face au Racing) : « Il y a beaucoup de déception, de tristesse. Ça fait trois semaines qu’on galère, qu’on s’est fait taper dessus (après la défaite à domicile face au Stade Rochelais 6-36). On s’est entraîné comme des dingues. Et quand tu fais un match comme ça et que tu perds comme ça, c’est dur. Mais on peut s’en prendre qu’à nous-même. La frustration est encore plus grande que face au Stade Rochelais. On a baissé les têtes, on a été trop fébriles, on a peut-être manqué de rythme sur la fin. Mais quand on laisse jouer le Racing, c’est difficile de les contrer. Cette défaite est difficile à avaler. Ce point (de bonus défensif) nous laisse en vie. On est encore là, on est encore en vie, mais il faudra digérer. »

« Le scénario est difficile à accepter. Il y a encore beaucoup de frustration »

Frédéric Charrier, co-entraîneur de l’UBB

Frédéric Charrier (co-entraîneur de l’UBB) : « Le scénario est difficile à accepter. Il y a encore beaucoup de frustration. On voulait montrer un autre visage que face à La Rochelle, mais on manque de maîtrise pour gagner à l’extérieur. Nos sorties de camp leur ont offert trop de munitions. On avait dit que ce match n’était pas éliminatoire, il reste quatre matches. Il faudra se remettre au boulot dès lundi. Il faudra relever la tête car il y a un gros match à livrer contre Lyon. Quand on bascule à 19-3, les changements au Racing ont amené un plus. On baisse un peu le pied, on maîtrise mal le coup d’envoi et ils marquent, ce qui leur permet de revenir au score. Le top 6 se jouera jusqu’à la dernière journée. Chaque match sera important, il faudra batailler jusqu’au bout. Il ne faut pas baisser les bras, même si c’est difficile.



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