Incursion armée en Russie, formation des pilotes ukrainiens… Le point sur la situation en Ukraine



Paris plus que jamais derrière Kiev. La France et l’Union européenne sont déterminées à soutenir l’Ukraine “dans la durée” et “dans tous les domaines”, a martelé le ministère des Affaires étrangères français, via son directeur général des affaires politiques et de sécurité Frédéric Mondoloni, lors d’une rencontre avec l’émissaire chinois Li Hui.  Au cours de cet entretien avec l’envoyé spécial de Pékin en Europe pour discuter d’un règlement politique du conflit russo-ukrainien, le diplomate a souligné “la pleine responsabilité de la Russie dans le déclenchement et la poursuite de la guerre”. Kiev “exerçait son droit de légitime défense”, a-t-il rappelé. 

Vers une formation de pilotes ukrainiens en Pologne. Après le feu vert de Washington pour la livraison, par d’autres pays, d’avions de combat américains F-16, la Pologne s’est dite être prête à entraîner des pilotes ukrainiens sur ces appareils différents de ceux, de conception soviétique, que l’armée de Kiev utilise en temps normal. “Nous sommes prêts à former des pilotes sur les avions F-16, mais cette formation n’a pas encore commencé”, a glissé le ministre de la Défense polonais Mariusz Blaszczak, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense de l’UE consacrée au soutien militaire à l’Ukraine. 

La situation d’Evan Gershkovich ne s’améliore pas. Un tribunal russe a acté la prolongation de la détention du journaliste américain Evan Gershkovich, réclamée par les autorités. Accusé d’“espionnage” par les services de sécurités (FSB), il restera derrière les barreaux jusqu’au 30 août prochain, au moins. Dans la foulée de cette décision, les États-Unis ont réitéré leur appel à la “libération immédiate” de leur ressortissant. “Nous continuons d’appeler à la libération immédiate” d’Evan Gershkovich, ainsi qu’à celle d’un autre détenu, Paul Whelan, a déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, à la presse.



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