“Je ne peux pas garantir que toutes les épreuves du baccalauréat auront lieu”, confie la secrétaire générale adjointe du SNPDEN


“On n’a pas à prendre les élèves en otage un jour d’examen”, dénonce Laurence Colin.

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Des élèves en épreuve de philo au lycée Claude et Pierre Virlogeux à Riom (Puy-de-Dôme) le 17 juin 2019. (JULIETTE MICHENEAU / FRANCE-BLEU PAYS D’AUVERGNE)

“Je ne peux pas garantir que toutes les épreuves du baccalauréat auront lieu”, confie dimanche 19 mars sur franceinfo la secrétaire générale adjointe du Syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN), Laurence Colin. Plusieurs syndicats enseignants (SNES-FSU, FO, Sud et CGT) sont appelés à la grève contre la réforme des retraites, lundi et mardi, deux jours pendant lesquels se déroulent pour plus de 500 000 candidats les épreuves de spécialité du baccalauréat. La représentante des directeurs et directrices d’établissements avoue qu’elle “n’est pas rassurée” mais que “tout a été anticipé pour essayer d’assurer les épreuves”.

Les directeurs et directrices d’établissements ont notamment “convoqué des surveillants en surnombre”. “Nous sommes encore plus vigilants que d’habitude”, insiste Laurence Colin. Les surveillants seront aussi  “tolérants et bienveillants” en cas de retard à cause de la grève dans les transports. Ils repousseront la fin de l’épreuve pour les candidats arrivés en retard “pour un motif valable”.

Laurence Colin rappelle que le SNPDEN n’est “pas d’accord avec les syndicats qui appellent à la grève” pendant les épreuves du baccalauréat.  “On n’a pas à prendre les élèves en otage un jour d’examen”, dénonce la directrice adjointe du SNPDEN qui invite les enseignants à ne pas faire grève. “Nous appelons par contre aux mobilisations qui sont prévues par l’intersyndicale mais on ne touche pas aux examens”, conclut-elle.





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