Joe Biden va parler la semaine prochaine avec Emmanuel Macron, Giorgia Meloni et Rishi Sunak



Depuis Varsovie, où il sera mardi et mercredi, le président américain voudra “envoyer un message à (Vladimir) Poutine autant qu’au peuple russe”.

Joe Biden, en plus de marquer le premier anniversaire de la guerre en Ukraine par un déplacement en Pologne, téléphonera la semaine prochaine à ses homologues français, britannique et italien, a annoncé vendredi la Maison Blanche.

Depuis Varsovie, où il sera mardi et mercredi, le président américain voudra “envoyer un message à (Vladimir) Poutine autant qu’au peuple russe”, a aussi dit le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, lors d’une conférence de presse.

Joe Biden, qui a aussi prévu de recevoir le 3 mars le chancelier allemand Olaf Scholz, “parlera la semaine prochaine à un certain nombre de nos alliés au téléphone,” a-t-il indiqué.

“Notre soutien de l’Ukraine reste sans faille”

John Kirby a ensuite précisé qu’il s’agirait du président français Emmanuel Macron, du Premier ministre du Royaume-Uni Rishi Sunak, et de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.

“Alors que nous approchons du cap de la première année, nous pouvons dire avec fierté que notre soutien à l’Ukraine reste sans faille et que (…) la coalition internationale qui soutient l’Ukraine est plus forte que jamais”, a encore dit le porte-parole.

Il a toutefois répété que Joe Biden n’avait pas l’intention de se rendre en Ukraine la semaine prochaine, et qu’il n’était pas prévu de rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lequel avait été reçu à la Maison Banche en décembre.

Un discours du président américain à Varsovie

A Varsovie, Joe Biden rencontrera le président polonais Andrzej Duda. Le président américain verra également le groupe dit “Neuf de Bucarest”, un ensemble de pays d’Europe de l’Est, membres de l’alliance de défense occidentale.

Joe Biden entend aussi prononcer un discours solennel depuis la capitale polonaise. Lors de sa précédente visite en Pologne, il y a moins d’un an, le démocrate de 80 ans avait marqué les esprits en qualifiant le président russe Vladimir Poutine de “boucher” et en estimant qu’il ne “pouvait pas rester au pouvoir”.

La Maison Blanche avait ensuite assuré qu’il n’avait pas par là appelé à un changement de régime en Russie.



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