Jordan Bardella contre une sortie du commandement intégré de l’Otan “en période de guerre”


Alors que le Rassemblement national plaide depuis longtemps pour sortir du commandement de l’Alliance, son président s’y est dit opposé, jeudi, tant que dure le conflit russo-ukrainien.


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Le président du Rassemblement National (RN) Jordan Bardella en meeting à Montbéliard (Doubs), le 22 mars 2024. (PATRICK HERTZOG / AFP)

Le président du Rassemblement national (RN) s’est dit jeudi 28 mars contre une sortie du commandement intégré de l’Otan tant que la guerre en Ukraine “est toujours en cours”, affirmant au passage qu’il n’était pas totalement hostile aux livraisons de missiles français Scalp à Kiev. “On ne change pas les traités en période de guerre”, a insisté Jordan Bardella lors d’un entretien à Paris organisé par le média Politico et le think tank Europa Nova.

Son parti plaide pourtant depuis longtemps pour sortir du commandement de l’Alliance, comme l’avait fait le général de Gaulle en 1966, avant que Nicolas Sarkozy ne revienne sur cette décision en 2009. En avril 2022, soit deux mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, Marine Le Pen, alors qualifiée pour le deuxième tour de la présidentielle, avait ainsi promis de “quitter le commandement intégré de l’Otan”, au nom de “l’indépendance” de la France. Mais ce programme “ne tenait pas compte de la guerre”, a assuré la tête de liste du RN.

S’il n’a pas fermé la porte aux livraisons de missiles à longue portée français Scalp à l’Ukraine, Jordan Bardella a toutefois mis en garde contre l’envoi de matériel “qui puisse atteindre le territoire russe”, au risque d’une “escalade”.





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