La crise du prêt-à-porter s’étend au haut de gamme


«On constate tous les jours dans nos magasins une frilosité des consommateurs dans un contexte macroéconomique si compliqué», déplore Isabelle Guichot, directrice générale du groupe SMCP. FRED DUFOUR/AFP

DÉCRYPTAGE – SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot, Fursac) dit souffrir de l’inflation et du ralentissement de la croissance.

La mise en garde ne laisse rien présager de bon. Victime à son tour d’une consommation en berne, SMCP, maison mère de Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac, a revu en baisse ses prévisions de résultats annuels. Cet avertissement surprend autant qu’il inquiète. Fin juillet, le groupe disait profiter d’«une bonne dynamique», tant en Asie qu’en Europe.

Les marques milieu de gamme avaient beau vivre un enfer, placées en redressement judiciaire (comme Kookaï, Don’t call me Jennyfer ou Naf Naf), voire liquidées (Camaïeu, Cop.Copine…), le segment bien plus haut de gamme du «luxe accessible», dont SMCP est un acteur de poids, restait droit dans ses bottes. «Depuis fin juillet, les conditions de marché se sont dégradées, avec un ralentissement de la croissance en Europe dans un environnement durablement inflationniste comme en France, explique le groupe. La consommation chinoise n’a, quant à elle, pas poursuivi la trajectoire escomptée.»

Problème de gouvernance

Ces deux marchés sont fondamentaux: la France, berceau historique…

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