la DGCCRF alerte les consommateurs sur un insecticide interdit en France
Interdit en France depuis 2013, le «Sniper 1000» – un insecticide utilisé dans le traitement des infestations de nuisibles – continue d’être vendu sur des étals de marché.
Les douanes et la Répression des fraudes (DGCCRF) ont alerté mercredi les consommateurs sur la multiplication des saisies de «Sniper 1000», un insecticide interdit en France utilisé dans le traitement des infestations de nuisibles comme les punaises de lit. Dans une étude publiée en décembre 2023, les autorités sanitaires ont rappelé les risques que représente cette substance active de la famille des organophosphorés : classée comme mortelle par inhalation et toxique par contact avec la peau ou par ingestion, elle est susceptible de provoquer des symptômes respiratoires, oculaires et des troubles neurologiques.
L’insecticide, interdit en France depuis 2013, continue d’être vendu sur «des étals de marchés, sur des plateformes de commerce électronique ou par des particuliers sur les réseaux sociaux», selon un communiqué des douanes et de la DGCCRF. «Face à la recrudescence des saisies réalisées sur les voyageurs, un message de prévention à l’attention des usagers, édité par la DGCCRF, est affiché par les services douaniers, à l’arrivée des vols considérés comme à risque», précisent les autorités.
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Plus de 2000 flacons saisis
Depuis le début de l’année 2024, plus de 2000 flacons de «Sniper 1000» ont été saisis par les services douaniers, dans du fret et dans des bagages de voyageurs à l’aéroport de Roissy et dans un bureau de dédouanement postal à Wissous (Essonne). «En cas d’infestation par des punaises de lit, les consommateurs sont incités à privilégier, en première intention, les solutions mécaniques et thermiques (aspiration, lavage, chaud, froid)», selon le communiqué.
«Si l’infestation persiste, il est recommandé de contacter un professionnel qualifié et référencé sur le site stop-punaises.gouv.fr. Enfin, si l’achat de produits biocides est nécessaire, opter pour les circuits de distributions conventionnels où des conseils en matière d’application ou de stockage des produits pourront être délivrés», ajoutent les autorités.