La fin du Pinel, un choc pour l’immobilier


L’an dernier, les ventes en Pinel ont représenté 31% de l’activité totale des promoteurs immobiliers. Jean-Paul Comparin – stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE – Le gouvernement mise sur les investisseurs institutionnels, mais les professionnels sont très sceptiques.

C’est une non-mesure qui va faire du bruit. La première ministre Élisabeth Borne a présenté ce lundi les mesures du gouvernement pour venir en soutien au secteur du logement. Un point suscite la crispation de quasiment tous les professionnels du logement: la non-prolongation d’une mesure de soutien. Matignon a acté la fin, en 2025, du Pinel, ce dispositif fiscal destiné à soutenir à la fois l’immobilier neuf et l’offre locative. Il permet de bénéficier d’une réduction d’impôt lorsqu’on achète un logement destiné à la location. C’est un choc, car le monde de la promotion immobilière, de la construction et du locatif privé s’est construit sur un tel dispositif depuis plusieurs décennies.

La première mesure de ce type, la loi Méhaignerie, date de 1984. Depuis, un système de ce type a toujours existé, portant à chaque fois le nom du ministre du Logement l’ayant inspiré: Périssol, Besson, Scellier, Duflot et Pinel. Les modalités et le montant des avantages ont varié, mais la philosophie a toujours…

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