la ministre de l’Education se dit “à l’écoute” de la proposition d’un tiktokeur d’arrêter les cours à 13 heures
Anne Genetet a invité @SenseiDMots à discuter de sa proposition de placer les cours uniquement entre 8 heures et 13 heures. Elle a aussi prévenu qu’il serait difficile de faire changer les choses en cours d’année.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
“Aucun tabou.” La nouvelle ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, a répondu mardi 1er octobre au tiktokeur @SenseiDMots qui a lancé une pétition pour que les cours se déroulent uniquement le matin, texte signé par près de 300 000 personnes. Dans une vidéo postée sur le réseau social, la nouvelle ministre explique toutefois qu’il sera difficile de changer les choses en cours d’années, mais se dit à l’écoute “de toutes les bonnes idées”.
“Je sais que vous avez des journées déjà bien chargées, avec les cours, les trajets, les activités après l’école.”
Anne Genetet, ministre de l’Education nationalesur TikTok
“On ne va pas changer toute l’organisation des cours, alors que l’année a déjà débuté, parce que ça changerait beaucoup de choses : les personnels qui encadrent ces activités, les lieux, les structures à adapter, et puis les modes de garde pour les parents qui travaillent”, poursuit la ministre, avant de préciser avoir envoyé une invitation à @SenseiDMots pour venir échanger au ministère.
“Les cours les plus exigeants, tels que les mathématiques, le français, l’anglais, la technologie, l’histoire et les sciences de la vie et de la Terre, sont souvent programmés en fin de journée, lorsque notre attention est déjà altérée”, signale la pétition du tiktokeur sur le site Change.org. Dans une vidéo sur TikTok, @SenseiDMots propose de placer les cours entre 8 heures et 13 heures.
Dans une autre vidéo, qui a dépassé les 4 millions de vues, le tiktokeur donne la parole à des lycéens de Montataire et de Compiègne dans l’Oise. “Je me réveille à 5 heures du matin et je rentre chez moi, il est 21 heures, on n’en peut plus”, explique notamment une lycéenne de Montataire qui vit à près de deux heures de son établissement. “A la fin [de la journée], on est complètement KO, la productivité baisse complètement. En gros, on est juste assis pour être présents, on ne comprend plus grand-chose au cours”, regrette un autre lycéen.