la rédactrice en chef d’un magazine allemand limogée


Après le tollé suscité par la diffusion d’un faux entretien de Michael Schumacher, le magazine allemand a éconduit sa rédactrice en chef.

Scandale en Allemagne. La rédactrice en chef du magazine allemand Die Aktuelle, qui a publié une fausse interview de Michael Schumacher réalisée avec une intelligence artificielle, a été limogée, a annoncé samedi le groupe de médias Funke.

«Cet article de mauvais goût et trompeur n’aurait jamais dû paraître. Il ne correspond en aucun cas aux normes de journalisme que nous -et nos lecteurs- attendons d’un groupe comme Funke», déplore dans un communiqué Bianca Pohlmann, directrice des magazines du groupe Funke. «La rédactrice en chef de +Die Aktuelle+, Anne Hoffmann, qui assumait la responsabilité journalistique du magazine depuis 2009, est relevée de ses fonctions à compter» de ce samedi, ajoute-t-elle, en présentant ses «excuses» à la famille du légendaire pilote allemand de Formule 1.

Un entretien généré par une intelligence artificielle

Le magazine s’était targué d’avoir obtenu un entretien avec Michael Schumacher, le premier depuis son accident de ski et son grave traumatisme crânien fin 2013 dans les Alpes françaises. Mercredi, le magazine, spécialisé dans les informations people, a publié l’«interview» et révélé qu’elle avait été générée par une intelligence artificielle.

L’article comportait des citations attribuées à Schumacher et évoquant sa vie familiale depuis l’accident, ainsi que son état de santé. Après cette publication, la famille de l’ex-champion avait annoncé son intention de porter plainte.

Schumacher n’a plus été vu en public depuis son accident

La famille de Michaël Schumacher, aujourd’hui âgé de 54 ans, protège scrupuleusement l’intimité de l’ancien champion qui n’a pas été vu en public depuis son accident. Quasiment aucune information n’a filtré depuis concernant son état de santé.

Champion le plus titré de l’histoire de la F1, avec sept couronnes, à égalité avec Lewis Hamilton, qui lui a succédé chez Mercedes, il avait quitté l’hôpital six mois après son accident et avait été installé dans un lit médicalisé de la villa familiale en Suisse, à Gland (canton de Vaud).



Lien des sources