La Russie déclare qu’elle défendra ses athlètes « de toutes les manières possibles »



Le Kremlin a dit mercredi vouloir « défendre les intérêts » des athlètes russes « de toutes les manières possibles », au lendemain de la recommandation du Comité international olympique (CIO) de les réintégrer aux compétitions internationales (dont les Jeux Olympiques de Paris en 2024) sous bannière neutre, à titre individuel et à condition qu’ils n’aient pas soutenu l’invasion militaire de l’Ukraine menée par leur pays (avec le soutien de la Biélorussie, dont les athlètes sont également suspendus).

« Nous poursuivrons les contacts avec le CIO pour protéger (leurs) intérêts » a ajouté Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, devant la presse. Il a également précisé que les critères annoncés par le CIO contenaient « des éléments de traitement discriminatoire ».

Ne pas être sous contrat avec l’armée

En plus des conditions mentionnées plus haut, les athlètes russes pourront réintégrer les tournois internationaux, après validation des fédérations concernées et en respectant également les réglementations antidopage internationales. Il faut aussi qu’ils ne soient pas actuellement sous contrat avec l’armée ou les organes de sécurité russes.

Le Comité olympique russe avait rapidement dénoncé des critères « inacceptables » et « discriminatoires », déplorant « une farce ». Stanislav Pozdniakov, le président de l’instance, avait déclaré que « les principes du CIO et de l’ONU (les Nations unies) étaient bafoués » et avait exigé « des conditions égales pour les athlètes de tous les pays ».



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