La Slovénie sans forcer contre l’Arabie saoudite, prochain adversaire des Bleus



Les amateurs saoudiens (aucun n’est pro) n’ont pas démérité mais ils sont trop limités en qualité technique, en gabarits, à l’image de l’ailier gauche Al-Abbas (1,69 m, 57 kilos) aussi, pour pouvoir prétendre sortir de ce tour initial. Même si l’arrière droit Almuwallad (1,92 m), au bras intéressant, mériterait de tenter sa chance en Europe.

Jeudi contre la Slovénie et sa pléiade de joueurs licenciés dans les plus grands Championnats européens (dont Ovnicek à Nantes, Dolenec à Limoges et Baznik à Nîmes), l’Arabie saoudite a été distancée après un peu moins d’un quart d’heure (9-3, 13e). Uros Zorman a pu s’offrir une revue d’effectif. D’où un score final pas vraiment fleuve (33-19). « Je ne suis pas content, on a raté trop d’occasions, on aurait du marquer au moins 25 buts », lâchait Jan Pytlick, le sélectionneur des Saoudiens.

Un seul duel dans l’histoire entre les Bleus et les Saoudiens

« On essaie de construire, on est là pour apprendre, prendre de l’expérience », a bien conscience le coach danois, successeur de Didier Dinart, qui a qualifié la sélection pour ce Mondial. « Si on joue trop lentement contre une équipe européenne, on est vite punis », ajoutait Pytlick. Jure Dolenec, le capitaine slovène, confiait : « C’est toujours compliqué le premier match d’un Mondial, même si là c’était un peu plus facile. Mais on ne sait jamais, il y a toujours un peu de stress, c’était important de bien commencer. On a mené dès le début. Mais on sait que le plus dur commence maintenant. »

Samedi, la Slovénie défiera la Pologne, alors que l’Arabie saoudite se coltinera la France. « Je ne veux pas y penser », plaisantait Pytlick. L’unique duel date du Mondial 2003, les Bleus l’avaient emporté (30-23).



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