L’Assemblée nationale vote la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les “groupuscules violents” en manifestation


Le rapporteur du texte, issu des rangs de Renaissance, a expliqué viser les “groupuscules” qui viennent avec des “mortiers d’artifice, des frondes à billes de plomb” ou des “cocktails molotov”, afin “d’attenter à la vie des forces de l’ordre”.

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Des affrontements ont eu lieu entre une poignée de manifestants et des membres des forces de l'ordre, le 1er mai 2023 à Paris. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)

L’Assemblée nationale a validé, mercredi 10 mai, la création d’une commission d’enquête demandée par la majorité présidentielle sur les “groupuscules, auteurs de violences à l’occasion de manifestations” comme celles de Sainte-Soline ou du 1er-Mai.

Cette commission d’enquête parlementaire, approuvée par 204 voix contre 47, entend plancher sur “la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action des groupuscules auteurs de violences” durant des manifestations et rassemblements “intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023”.

“Criminaliser les oppositions” 

Le macroniste Florent Boudié, rapporteur, a expliqué viser dans cette commission d’enquête les “groupuscules” qui viennent avec des “mortiers d’artifice, des frondes à billes de plomb” ou des “cocktails molotov”, afin “d’attenter à la vie des forces de l’ordre”.

Dans une ambiance houleuse, LFI, communistes et écologistes ont reproché à la majorité présidentielle de vouloir “criminaliser les oppositions” dans cette commission d’enquête et de faire “diversion” face à la contestation contre la réforme des retraites.

Les commissions d’enquête sont composées de trente membres au plus, désignés à la proportionnelle des groupes politiques. Leurs travaux ne peuvent excéder six mois.





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