L’Asvel file en demi-finales, même Risacher a participé à la fête



Bob vissé sur la tête, boisson gazeuse dans la main, David Lighty (34 ans), joueur-institution de l’Asvel, confiait samedi soir, pendant que ses homologues féminines obtenaient le droit de jouer une troisième et dernière manche en finale de Championnat face à Villeneuve-d’Ascq, n’avoir qu’une hâte : « Lancer les play-offs, car c’est le moment le plus attendu de la saison. »

L’occasion, aussi, de balayer sur le terrain les remous créés en fin de semaine par l’annonce du départ du jeune et prometteur Zaccharie Risacher (2,06 m, 18 ans), un an après celui du prodige Victor Wembanyama. Nouvelle confirmée par son futur ex-président Tony Parker, dans les colonnes du Progrès dimanche matin, à quelques heures de lancer la phase finale, en quarts, face au Mans.

Il pourrait rejoindre Bourg-en-Bresse

Samedi, le principal intéressé avait justifié son choix au micro de France 3 : « Je n’ai pas forcément eu une bonne adaptation. Je prends la destination d’un autre club pour me sentir mieux et avoir un projet dans lequel je crois plus. » Ambiance, avant que le triple champion de France en titre ne défende le trophée gardé au chaud depuis 2019 (*).

Sollicité pour plusieurs selfies et autographes sur le temps d’échauffement des Rhodaniens, l’ailier, qui pourrait rejoindre le voisin Bourg-en-Bresse la saison prochaine, a tout de même récolté de discrets sifflets à l’annonce de son nom par le speaker au moment de la présentation des équipes.

Mécontentement transformé en clameur lorsqu’à quatre minutes du terme, alors que l’Asvel avait concassé son adversaire (103-73, score final) dans un match rendu pénible par de trop nombreux coups de sifflet (59 fautes, dont deux techniques pour l’entraîneur du MSB Elric Delord, exclu en cours de troisième acte), il enlevait le surmaillot, participant à la fête en allant claquer un petit dunk.

Malgré les désaccords entre le joueur et l’entraîneur T.J. Parker, potentiellement responsables de ce changement d’air, la séparation se veut apaisée entre Risacher et l’Asvel. Et surtout secondaire, loin derrière la quête du quadruplé.



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