«Laurent Wauquiez, un présidentiable entre le pari de la discrétion et le risque de la disparition»


Laurent Wauquiez. THOMAS COEX/AFP

CONTRE-POINT – En politique, la question du calendrier est la plus délicate à gérer, d’autant que ce n’est qu’à la fin que l’on sait si le choix a été judicieux ou non.

Ce fut son premier engagement de candidat: lui, président des Républicains, Éric Ciotti ferait désigner Laurent Wauquiez comme champion de LR pour la présidentielle «dès début 2023». Ciotti a été élu, 2023 est arrivé, mais il n’est plus question de se précipiter pour lancer la campagne présidentielle. La droite a déjà assez à faire avec la question des retraites qui met à mal sa cohésion autant que sa cohérence. En matière de leadership, il y a la procédure et il y a l’évidence. Et si le président d’Auvergne-Rhône-Alpes n’a jamais demandé que l’on fige la première, il aimerait que la seconde s’impose. Sans avoir à sortir du bois trop à l’avance. En politique, la question du calendrier est la plus délicate à gérer, d’autant que ce n’est qu’à la fin que l’on sait si le choix a été judicieux ou non. Partir trop tôt, c’est prendre le risque de se griller, mais partir trop tard, c’est prendre celui de se faire griller.

Wauquiez feint de ne pas redouter la seconde hypothèse. Il ne croit ni à un…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 74% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous



Lien des sources