L’imbroglio de la participation des Russes aux JO de Paris 2024


Des Ukrainiens de Genève manifestent devant le siège du CIO, à Lausanne (Suisse), le 25 mars, pour exhorter le Comité international olympique à reconsidérer sa décision de participation des athlètes russes et biélorusses sous bannière neutre aux JO de Paris 2024. Jean-Christophe Bott/AP

ENQUÊTE – En marge de la guerre en Ukraine, le Comité international olympique a entrouvert la porte de la réintégration aux sportifs russes et biélorusses dans les compétitions internationales. Une volonté qui, sur la route des Jeux olympiques, divise, déchire.

JO sous conditions ou Jeux interdits pour les Russes? La réflexion agite les arcanes du monde olympique depuis de longs mois. Le 9 décembre 2022, lors du 11e sommet olympique, le Comité international olympique évoquait, à Lausanne, l’éventualité du retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales.

Le 28 mars 2023, la commission exécutive du CIO allait plus loin, recommandant, par la voix de son président, l’Allemand Thomas Bach, leur réintégration dans les épreuves planétaires. Dans la sémantique olympique, les mots comme les silences ont une portée précise: «C’est une recommandation faite aux fédérations internationales par rapport à leurs compétitions, championnats du monde, coupes du monde… Ce n’est pas par rapport aux Jeux olympiques. Sur ce point, le CIO a dit qu’il prendrait une décision au “moment approprié…”», souligne Jean-Loup Chappelet, professeur honoraire de management public à l’Institut de hautes études en administration publique (Idheap) de…

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