McDonald’s toujours autant plébiscité par les consommateurs


En dehors des États-Unis, McDonald’s s’est particulièrement bien tenu en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, au Japon et au Brésil. JOSHUA ROBERTS / REUTERS

La chaîne de restauration rapide a été soutenue fin 2022 par un afflux continu de clients et des hausses du prix de ses menus.

McDonald’s a été soutenu fin 2022 par un afflux continu de clients dans ses restaurants et des hausses de prix de ses menus, mais prévient que l’inflation continue à peser sur son activité. Les ventes à nombre de magasins comparables, l’indicateur de référence dans le secteur, ont bondi de 12,6% au quatrième trimestre. Aux États-Unis, son plus gros marché, elles ont été portées par des augmentations de prix et une hausse du nombre de clients. Le groupe attribue aussi sa progression aux opérations de promotion, comme les sandwichs au porc McRib, ainsi qu’aux ventes en ligne et en livraison.

Pour Neil Saunders du cabinet Global Data, le groupe profite, avec la détérioration de l’économie, de l’arrivée de clients qui veulent toujours aller au restaurant, mais à des prix moins élevés, qui y trouvent un moyen abordable de nourrir leur famille ou qui y voient une façon de se faire «un peu plaisir face à des perspectives économiques moroses». Le groupe «a aussi le mérite» de se démarquer avec ses opérations promotionnelles, ajoute-t-il dans une note.

En dehors des États-Unis, McDonald’s s’est particulièrement bien tenu en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, au Japon et au Brésil, ce qui a permis de compenser la baisse des ventes en Chine où les restrictions sanitaires ont continué à peser. Le chiffre d’affaires global de l’entreprise a toutefois reculé de 1% au quatrième trimestre, à 5,9 milliards de dollars, en raison des effets de change. Sans prendre en compte cet élément, il a augmenté de 5%. Son bénéfice net a augmenté de 16% à 1,9 milliard de dollars. Sur l’ensemble de l’année, les ventes à nombre de magasins comparable ont progressé de 10,9%.

Le chiffre d’affaires a stagné, à 23,2 milliards de dollars, mais s’affiche en hausse de 6% sans les effets de changes. Le bénéfice net a reculé de 18% à 6,2 milliards de dollars, le groupe ayant notamment dû enregistrer une charge de 1,3 milliard liée à la cession de ses activités en Russie.

McDonald’s a aussi fait face à la hausse de ses coûts et pour 2023, «nous nous attendons à la continuation des pressions inflationnistes à court terme», a souligné le directeur général Chris Kempczinski dans le communiqué. Il prévoit de mettre l’accent sur l’ouverture de nouveaux restaurants. L’action reculait de 1,8% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York.



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