«Michel Barnier à la recherche d’une “coexistence exigeante”»


CONTRE-POINT – Si l’on peut parier sur un fonctionnement harmonieux entre l’Élysée et Matignon, c’est avec le Parlement d’abord et avec les Français surtout que Michel Barnier devra éviter les blocages et l’incompréhension.

Enfin ! La nomination de Michel Barnier marque d’abord la fin d’un feuilleton dont l’insupportable longueur ajoutait à la crise et commençait à ruiner la crédibilité et l’autorité du président de la République d’abord, de l’ensemble des formations politiques revendiquant le droit de gouverner ensuite. Il fallait en finir. Après le jeu de tir aux pigeons dont ont été victimes Bernard Cazeneuve, Thierry Beaudet ou Xavier Bertrand, le choix de l’ancien commissaire européen est le premier acte d’un retour à la « stabilité » voulue par le chef de l’État, mais d’abord exigée par les Français.

Tout n’est pas réglé, loin de là, même si Emmanuel Macron fait le vœu que la solution trouvée ne soit pas provisoire, voire puisse tenir jusqu’à la prochaine présidentielle qu’il n’imagine pas se tenir avant 2027. À tout le moins, la menace d’une censure immédiate est conjurée, le Rassemblement national ne posant pas de veto a priori contre lui. Mais il reste maintenant…

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