Michel Barnier présente sa feuille de route, entre prudence et compromis
RÉCIT – Le premier ministre, qui s’est exprimé durant près d’une heure et demie à l’Assemblée, mardi, a demandé un effort fiscal face à l’état des comptes publics.
Les applaudissements sont mitigés. Les cris de contestation aussi. Lorsque Michel Barnier conclut, mardi, son discours de politique générale, personne dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ne semble tout à fait satisfait ni tout à fait catastrophé. « C’était un peu chiant… Mais plutôt sobre et finalement assez efficace. Au moins, ça ne clive pas », pianote une ancienne ministre. Tout est résumé.
Les Insoumis brandissent, dans une mise en scène un peu ratée, leurs cartes d’électeurs comme pour signifier que le vote des Français n’a pas été respecté. Obligeant alors les huissiers à intervenir. Ils tentent quelques petites phrases, interrompant de temps à autre le discours du premier ministre. « Le discours va être plus long que le mandat ! », hurle Hadrien Clouet. Sourires amusés dans l’assistance. Les socialistes se démarquent de leurs alliés du Nouveau Front populaire en applaudissant à plusieurs reprises Michel Barnier. Gabriel Attal et…