Montpellier l’emporte sans briller face au Racing 92 en Top 14



Le match : 17-12

On ne peut pas dire que pendant une heure cette rencontre de clôture entre le champion de France sur ses terres et le Racing 92 fut très passionnante. La faute, sans aucun doute, aux multiples maladresses qui polluèrent cet affrontement. Les deux équipes tentèrent beaucoup, mais sans succès, si ce n’est l’essai en puissance du deuxième-ligne international Paul Willemse (25e) pour conclure une belle action rythmée par une percée tranchante d’Alexandre Bécognée.

Puis, à la 60e, contrattaquant après une maladresse francilienne, les Héraultais enchaînèrent une longue série de passes rapides et assurèrent enfin la conservation du ballon pour envoyer leur arrière Anthony Bouthier à l’essai, transformé du bord du terrain par Louis Carbonel, qui retrouvait là sa mire (17-6).

Alors qu’ils campaient en force devant l’en-but héraultais (72e-74e), les Racingmen virent l’essai d’Ibrahim Diallo refusé (74e) par l’arbitre vidéo. Puis après avoir grignoté le score avec deux buts de Finn Russell (68e, 78e) et récupéré un bonus défensif, virent leur dernier effort bloqué par la défense sept minutes après la sirène.

Avec cette victoire acquise dans la difficulté, les Héraultais quittent la huitième place et retrouvent le top 6 en dépassant leur adversaire du jour, qui lui descend d’un cran, à la sixième place. Dans une fin de match folle et débridée, Montpellier avait imaginé un bonus offensif tandis que le Racing 92 rêvait d’un succès au finish, mais aucun de ces voeux ne fut exaucé.

60 %

Le pourcentage de réussite de l’ouvreur héraultais Louis Carbonel, soit un maigre 3 sur 5.

Le fait : festival d’occasions manquées

Des deux côtés, les tentatives offensives ne furent pas toutes couronnées de succès, loin de là. Coté Montpellier, on peut compter sept belles occasions (15e, 21e, 31e, 39e, 45e, 79e, 80e) gâchées par maladresse, et huit côté francilien (2e, 7e, 34e, 57e, 71e, 73e, 74e, 80e +6) mal terminées pour les mêmes raisons. Pourtant, avant cette rencontre, le Racing 92 pouvait s’enorgueillir d’être la première attaque du Top 14, avec trois essais par match… Mais dimanche soir, il n’en marqua aucun.



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