Notre critique d’Apaches, un western parisien à la Belle Époque


Dans Apaches, Billie (Alice Isaaz) jure de se venger. Le responsable de ses malheurs s’appelle Jésus (Niels Schneider). Tandem

CRITIQUE – Romain Quirot signe un film rageur mettant en scène une romance au sein des gangs de criminels qui hantaient la capitale au début du XXe siècle.

Romain Quirot aime le cinéma de genre. Après avoir fait ses premières armes avecLe Dernier Voyage , parabole d’anticipation menée par Hugo Becker et Jean Reno, il signe un film en costume, violent, survolté, situé au cœur du Paris de 1900, celui de la Belle Époque, où des gangs d’adolescents à la dérive sèment la terreur dans les rues de la capitale.

Apaches a quelque chose de radical et d’ambitieux. Quirot y impose une intrigue de «revenge movie». Il fait de son héroïne une martyre précoce obligée d’assister à la mort de son frère dès l’âge de 12 ans. Billie (Alice Isaaz, épatante en sœurette vengeresse) demeure une voleuse meurtrie, qui survit tant bien que mal à son traumatisme.

L’énergie du désespoir

Arrêtée, elle passe quinze ans derrière les barreaux et jure de se venger. Le responsable de ses malheurs s’appelle Jésus (Niels Schneider, parfait en méchant charismatique). Balafré, incontrôlable, le chef du gang des Loups de la Butte mène sa bande comme une petite armée de desperados. L’énergie du désespoir…

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