“Nous avons besoin d’être accompagnés” par l’État, alerte le président écologiste de la Métropole de Lyon qui repousse l’interdiction des diesels


Les véhicules Crit’Air 2 seront acceptés dans la zone à faible émission (ZFE) de Lyon jusqu’en 2028, soit deux ans de plus que prévu. Un sursis donné par la Métropole de Lyon et son président Bruno Bernard qui a demandé l’aide de l’État mercredi, sur franceinfo.

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“Nous avons besoin d’être accompagnés” par l’État “pour le développement des transports en commun” dans le cadre de la lutte contre la pollution, a déclaré mercredi 15 février sur franceinfo Bruno Bernard. En plein pic de pollution aux particules fines, le président (EELV) de la Métropole de Lyon a décidé de repousser de deux ans l’interdiction des véhicules Crit’Air 2 (véhicules diesels et véhicules essence entre 2006 et 2010). 

Les contrôles effectués pour l’instant par les villes

Une quinzaine de grandes villes a déjà mis en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE) en écartant progressivement les voitures les plus polluantes. “Il n’y a pas de contrôles, donc ce n’est pas respecté, ce n’est pas appliqué”, a regretté Bruno Bernard. “La date d’installation des radars automatiques que l’État nous a promis au 1ᵉʳ janvier 2022 n’a cessé d’être repoussée. On nous parle maintenant du deuxième semestre 2024, a-t-il expliqué sur franceinfo.

Le président de la Métropole lyonnaise assume le report de l’interdiction des diesels : “C’est la seule façon de faire diminuer fortement la pollution de dioxyde d’azote”, mais “ça nous prendra un peu plus de temps. On avait déjà donné des dérogations pour 70 % de la population entre 2026 et 2028. Pour un souci de réalisme et aussi de simplification et de compréhension, nous assouplissons cette dernière étape de calendrier”.

C’est donc un “principe de réalité” qui est appliqué même s’il admet que la France “est très en retard par rapport aux autres pays européens sur l’interdiction des véhicules polluants. Il faut accélérer et pour ça, il faut un accompagnement beaucoup plus fort” de l’État, a répété le président de la Métropole de Lyon.





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