« Nous sommes désormais très proches » d’un accord sur la libération des otages, assure Joe Biden

• Les pourparlers s’accélèrent, mardi, pour la libération d’otages entre les mains du Hamas en échange d’une trêve dans la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien accuse Israël d’une frappe meurtrière sur un hôpital assiégé. « Le [Hamas] a livré sa réponse aux frères du Qatar et aux médiateurs. Nous nous approchons de la conclusion d’un accord de trêve », a déclaré le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, cité dans un bref message sur le compte Telegram du mouvement palestinien. La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, avait d’ailleurs rencontré lundi soir des dirigeants du Qatar et M. Haniyeh, basé dans l’émirat du Golfe, afin d’« avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza ».
• « La meilleure garantie pour la sécurité d’Israël est la création d’un Etat palestinien », a déclaré lundi le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, après une réunion avec les vingt-sept ministres des affaires étrangères. C’est « une conclusion politique fondamentale » de ses discussions dans la région, a expliqué le plus haut diplomate de l’UE.
• Le président américain, Joe Biden, a dit « croire » qu’un accord était proche pour libérer des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Les familles des enfants israéliens retenus en otage par le Hamas ont pris lundi l’ONU à partie, l’exhortant à faire pression pour leur libération lors d’une manifestation devant le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) à Tel-Aviv.
• Vingt-huit bébés prématurés évacués dimanche d’un hôpital de la ville de Gaza, au cœur des combats entre Israël et le Hamas, sont arrivés lundi en Egypte, le mouvement islamiste palestinien accusant Israël d’une frappe meurtrière sur un autre établissement assiégé. Les bébés ont été pris en charge dans des couveuses après avoir franchi la frontière.
• Un hôpital de campagne, le premier du genre depuis le début de la guerre, doit être monté à Khan Younès, au sud de l’enclave. Des soignants venant de Jordanie sont entrés dans la bande de Gaza, selon des responsables médicaux palestiniens. Le gouvernement du Hamas recense 31 000 blessés dans le territoire palestinien.
• Au moins « douze patients et leurs proches » ont été tués et « des dizaines, blessés » dans une frappe israélienne sur l’hôpital indonésien, dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué Ashraf Al-Qdra, porte-parole du ministère de la bande de Gaza, administrée par le Hamas. Environ 200 patients ont été évacués de cet hôpital, en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Il reste encore 400 patients dans l’établissement, a-t-il ajouté.
• L’armée israélienne a affirmé continuer à « étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Gaza », notamment dans le secteur de Jabaliya, dans le nord du territoire.
• Lundi, la clinique de Médecins sans frontières à Gaza-ville « a été la cible de tirs » et « quatre voitures de MSF ont brûlé », une cinquième coupée en deux, a affirmé l’ONG, sans nouvelle d’un de ses membres et de ses proches. Des tirs d’artillerie et des frappes aériennes ont détruit des immeubles du centre-ville de Gaza, selon un journaliste de l’AFP. Des médecins à l’hôpital Al-Ahli à Gaza ont dit à l’AFP avoir reçu « des dizaines » de morts et de blessés.
• Selon le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par la Hamas, 41 membres d’une même famille sont morts dans une attaque israélienne qui a touché leur maison à Jabaliya. L’agence de presse palestinienne WAFA a fait état du bombardement dans la nuit de l’hôpital indonésien, au nord de la ville de Gaza, alors que le Hamas faisait état de bombardements par des tanks israéliens.

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