«On est le seul pays à penser que les plus de 55 ans sont inutiles»


Jean-Hervé Lorenzi. François BOUCHON/Le Figaro

ENTRETIEN – Dette, formation, transition écologique, l’économiste croit à la capacité de la France à relever les défis qui sont devant elle.

Jean-Hervé Lorenzi est professeur émérite d’économie à Paris-Dauphine et président des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.

LE FIGARO – Les Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, du 7 au 9 juillet, sont centrées sur le thème «recréer l’espoir». Quelles sont les raisons objectives de croire aujourd’hui que nous vivrons mieux demain?

Jean-Hervé LORENZI – Que veut dire vivre mieux? C’est créer les conditions d’une croissance durable, respectueuse des transitions écologiques, qui permette de nourrir, éduquer, soigner et loger les femmes et les hommes. L’ère qui s’ouvre devant nous est remplie d’incertitudes, qu’elles aient trait aux politiques monétaires, budgétaires ou encore à de potentielles pandémies. Mais je garde un grand espoir, parce qu’il y a une vraie prise de conscience que le monde tel que nous l’avons connu jusqu’à la pandémie est fini.

Nous savons aujourd’hui que tout ce qui était problématique depuis vingt-cinq ans (inégalités, pouvoir d’achat, écologie, violence…) devra…

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