ouverture du procès en appel d’Alexandre Benalla


L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a été condamné à un an de prison ferme en première instance, en 2021, pour avoir brutalisé des manifestants.

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Alexandre Benalla lors de son arrivée à la cour d'appel de Paris, le 9 juin 2023. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Le procès d’Alexandre Benalla devant la cour d’appel de Paris s’est ouvert vendredi 9 juin dans la matinée, cinq ans après les violences lors d’une manifestation du 1er-Mai à Paris qui avaient valu à l’ex-proche collaborateur d’Emmanuel Macron d’être condamné en 2021 à un an de prison ferme en première instance. Le procès doit durer jusqu’au 16 juin.

L’ex-chargé de mission, poursuivi pour violences en réunion, doit aussi répondre notamment de port prohibé d’arme (en raison de la publication d’une photo de lui portant une arme de poing) et d’usage de faux en écriture (pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l’Elysée).

Reconverti dans le privé

Vêtu d’un costume gris, courte barbe et lunettes carrées, l’homme de 31 ans, aujourd’hui reconverti dans le privé, a pris place sur le banc des prévenus. Il a expliqué au président de la cour qu’il accepterait de s’exprimer lors du procès, tout comme son co-prévenu Vincent Crase, 50 ans.

L’avocat de ce dernier, Robin Binsard, doit déposer une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) en début d’audience, portant sur le délit d’immixtion dans une fonction publique reproché aux deux hommes.

Pilier du dispositif de sécurité du candidat Emmanuel Macron en 2017 puis de l’Elysée, Alexandre Benalla avait été au cœur d’un scandale politique à rebondissements à partir du 18 juillet 2018, avec la parution d’un article du Monde. Il avait été identifié sur une vidéo où il brutalisait un couple place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, alors qu’il participait au dispositif des forces de l’ordre en tant qu’observateur.





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