Paul Watson raconte les moments qui viennent adoucir sa détention au Groenland
Emprisonné depuis le 21 juillet dernier au Groenland, le fondateur de Sea Shepherd fait le récit de sa vie en détention. Dans un texte intitulé “Ode à la Joie”, Paul Watson remercie ses proches, amis et sympathisants.
“Il peut y avoir de la joie en prison”. Ces mots, ce sont ceux de Paul Watson, le fondateur de l’ONG Sea Shepherd, en introduction à un texte intitulé “Ode à la Joie” et publié ce mercredi 30 octobre sur les réseaux sociaux de l’organisation.
Détenu depuis le 21 juillet dernier dans une prison du Groenland et accusé de “conspiration d’abordage”, le défenseur de baleine âgé de 73 ans a tenu a envoyer un message positif à ses sympathisants, leur assurant qu’il existait encore pour lui “de la joie”.
Dans son texte, Paul Watson remercie tous ceux qui se sont rendus à Nuuk pour lui apporter leur soutien. Il y évoque également longuement sa famille et son unique appel personnel de la semaine, limité à dix minutes. Mais aussi et surtout, l’homme y souligne l’aide apportée par la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali.
“Les visites les plus inspirantes de toutes ont été celles de la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali, qui s’est rendue à Nuuk, au Groenland, à quatre reprises pour me voir et assister à toutes mes audiences”, confie Paul Watson sur X.
À la mi-octobre, Paul Watson, sous le coup d’une demande d’extradition du Japon, avait demandé l’asile politique à Emmanuel Macron. Depuis, silence radio du côté de l’exécutif, la France n’ayant pas encore “tranché” selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.
Pour rappel, en droit, la demande ainsi formulée par Paul Watson soulève des questionnements. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, avait notamment précisé sur une radio publique que la demande d’asile ne pouvait être réalisée “que sur le sol du pays dans lequel cette demande est faite.”
Le 24 octobre, l’homme avait également demandé la nationalité française.