Philippe Montanier (Toulouse) : « Peut-être un match clé » contre Troyes

« Votre bonne série actuelle incite-t-elle à l’optimisme en vue du maintien qui est votre objectif ?
Le mois de janvier a été plutôt bon en termes de résultats et de contenus de match aussi. Même si à Strasbourg (2-1, dimanche), le contenu a été moins bon, l’état d’esprit a été exemplaire. Maintenant il faut qu’on arrive au mois de février à bonifier ce qu’on a fait en janvier. On démarre avec ce match contre Troyes (mercredi), qui va être très important parce que notre victoire à Strasbourg n’aura de signification que si on arrive à enchaîner une victoire à domicile. Ce sera peut-être un match clé dans notre saison.

Peut-il aussi avoir une importance psychologique pour vous permettre de basculer du bon côté du classement ?
On pourrait franchir un pas. Il ne sera pas définitif parce qu’il restera encore beaucoup de matches derrière, mais si on arrivait à gagner, on ferait un bon pas vers notre premier objectif d’être assuré de se maintenir en Ligue 1.

Comment comptez-vous gérer votre effectif au coeur de l’enchaînement de matches actuel ?
J’ai l’habitude de mettre l’équipe la plus performante en fonction des derniers résultats, de la forme du moment et de l’adversaire. Comme par chance, on a un effectif qui n’a pas de blessés, on verra au fur et à mesure. Dans une période à quatre matches, c’est indispensable d’avoir un effectif conséquent et prêt.

En quoi votre bon parcours en Coupe de France et votre recrutement conséquent cet hiver peuvent vous aider pour la suite de la saison en Championnat ?
Plus on a de joueurs de qualité, même s’il ne faut pas en avoir trop, mieux on se porte. On voit bien depuis le mois de janvier qu’à chaque fois les remplaçants sont impactants, tant au niveau de l’état d’esprit que de l’efficacité. Cette amélioration de l’effectif va peut-être nous permettre d’essayer d’aller le plus loin possible en Coupe de France et de jouer bien sûr en Championnat à un meilleur niveau.

Avez-vous senti une progression chez vos joueurs, notamment lors de la fin de match tendue à Strasbourg ?
Ils ont gagné en maturité. J’en parlais avec un éducateur du club ce matin. Quand on voit nos matches du début de saison, notamment ceux d’Anthony (Rouault) et de Rasmus (Nicolaïsen), ce sont deux joueurs qui ne connaissaient pas la Ligue 1. Ces six derniers mois les ont bonifiés. C’est ça qui nous a peut-être aidés à Strasbourg. On a encaissé un but mais personne ne s’est démobilisé, on a gardé le cap. J’ai senti l’équipe extrêmement solide et sereine. On a six mois d’expérience commune en Ligue 1.

Regardez-vous plus vers le haut au classement désormais ?
Ça dépendra de nos adversaires directs. Je pense qu’on pourrait franchir une bonne marche. Mais si on en franchissait deux ou trois de plus, ça nous amènerait sur le bon chemin. »