Plein de sang-froid, pour la première fois de sa carrière en 8e d’un Masters 1000, Arthur Fils est prêt à défier Alexander Zverev au Rolex Paris Masters



Ce sont quelques jalons de plus dans le jardin déjà fleuri de belles promesses d’Arthur Fils. Le protégé de Sébastien Grosjean est en huitièmes de finale d’un Masters 1000 pour la première fois de sa carrière et il s’y est posé mercredi, sans trembler, face à un client du dur indoor, Jan-Lennard Struff (6-3, 6-4), avec une puissance dans le jeu, un volume impressionnant en coup droit, qu’on lui connaissait déjà. Mais surtout avec sang-froid, sous des dehors expressifs et bouillants.

Le 20e mondial et numéro 2 français (20 ans) est dans une bonne période. La Coupe Davis, mi-septembre, malgré deux entailles fâcheuses face à l’Australien Thanasi Kokkinakis et l’Espagnol Roberto Bautista Agut, lui a fait, paradoxalement, le plus grand bien. « J’ai perdu deux matches assez compliqués, puis j’ai fini par gagner mon troisième (contre Jiri Lehecka), le tout premier avec l’équipe de France. Ça m’a fait beaucoup de bien, ça m’a donné beaucoup de confiance », confessait-il.

« Il fallait rester solide, très concentré »

Arthur Fils, au sujet de son 2e tour

Derrière, le bonhomme a décroché l’ATP 500 de Tokyo en sauvant une balle de match en finale contre Ugo Humbert et il semble désormais serein face au péril. Mercredi, il a ainsi écarté huit balles de break en deux jeux de service de suite pour se rendre la vie plus facile dans le premier set, face à l’offensif Allemand, preuve indubitable d’une maîtrise des nerfs et de l’événement. « Il fallait rester solide, très concentré. Je me suis bien senti sur le terrain, je pense que c’est l’un des meilleurs matches que je joue sur dur intérieur », notait le Français avec satisfaction, avant de retrouver un autre Allemand, en l’occurrence le numéro 3 mondial, Alexander Zverev.

Celui-là même qu’il avait dominé en trois sets lors de la finale du tournoi de Hambourg fin juillet, dans un duel sur terre avec service à la cuillère et gros moment de tension, qui promet quelques actes de bravoure jeudi sur le central de l’Accor Arena.



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