pour Zemmour, le principal responsable de ce «climat» est Jean-Luc Mélenchon


Le président de Reconquête a appelé dimanche l’exécutif à «rétablir l’ordre» après les débordements et violences observés ces derniers jours.

Le président de Reconquête Éric Zemmour a appelé dimanche l’exécutif à «rétablir l’ordre» après les débordements et violences observés ces derniers jours. Fustigeant des «nervis antidémocratiques» qui, dans les manifestations, «commencent à pourrir tout, à casser, à attaquer les flics et à risquer de tuer», Eric Zemmour s’est dit «étonné» de «l’impunité non seulement judiciaire mais aussi médiatique et politique» dont ces auteurs de violences bénéficieraient, lors du Grand rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Échos.

À ce titre, Éric Zemmour estime «qu’il faut donner des consignes de fermeté» et que «justice suive». «Je sais bien que depuis 1986, tout pouvoir est tétanisé par le syndrome Malik Oussekine», du nom de cet étudiant français âgé de 22 ans et d’origine algérienne, tué à Paris par des policiers en marge d’une manifestation contre un projet de réforme universitaire. «C’est ce qui hante tous nos gouvernants. Je pense qu’il faut se défaire de ce syndrome (…) et il faut absolument rétablir l’ordre», a-t-il insisté.

Le président n’a «pas d’autre solution que de tenir».

Selon le ministère de l’Intérieur, 441 policiers et gendarmes ont été blessés jeudi lors des mobilisations contre la réforme des retraites. Samedi, une manifestation interdite contre des bassines à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres a aussi tourné à l’affrontement entre gendarmes et militants.

Pour Éric Zemmour, le principal responsable de ce «climat» politique est l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, «imam caché» de l’union de gauche Nupes, et «maestro de tout cela». «Jean-Luc Mélenchon dirige tout le monde» et «oriente le pays», a-t-il martelé, dénonçant «que ce soit à l’Assemblée nationale, que ce soit dans la rue que ce soit dans les esprits, dans les médias, à la télévision» une «NUPES-isation des esprits».

Cette critique s’étend pour Éric Zemmour au Rassemblement national, qui «est fasciné par la Nupes» et «se soumet idéologiquement». Et «au sein de LR, même vous avez de nombreux élus, (le député Aurélien) Pradié en tête, qui se prennent pour des Che Guevara de bars-cafés», a-t-il encore ironisé.

Retraites: chez LR, Aurélien Pradié se pose en promoteur du dialogue social… et irrite son camp

Interrogé sur l’attitude qu’Emmanuel Macron devrait adopter face à la contestation de la réforme des retraites, Éric Zemmour a jugé que le président n’avait «pas d’autre solution que de tenir». Lui-même, en pareille situation, «ne céderai(t) pas». S’il «renonce à sa réforme, il est ridicule» et «il peut aller finir son mandat tranquillement à Rambouillet», a-t-il renchéri. «S’il fait de nouvelles élections, s’il dissout, il reviendra avec une majorité moins forte», a-t-il fait valoir.



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