«Pourquoi le plan de lutte contre la fraude fiscale n’est qu’une opération de communication “anti-riches”»


Gabriel Attal en conférence de presse, le 9 mai. BERTRAND GUAY / AFP

FIGAROVOX/TRIBUNE – Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a présenté, le 9 mai, un plan de lutte contre la fraude fiscale, promettant plus de contrôles et de sanctions pour les fraudeurs les plus riches. Pour l’ancien magistrat, ce «catalogue de mesurettes» n’a rien de novateur.

Charles Prats est actuellement secrétaire national de l’UDI à la lutte contre la fraude sociale et fiscale.


Ce mardi 9 mai, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, a enfin rendu public son plan de lutte contre la fraude annoncé depuis plusieurs mois. Il se limite aux annonces relatives à la fraude fiscale, les mesures anti-fraude sociale étant renvoyées à la fin du mois.

On craignait depuis plusieurs semaines que la montagne n’accouche d’une souris. D’une certaine manière, nous n’avons pas été déçus. Face à la principale fraude fiscale, la fraude à la TVA qui coûterait au bas mot 25 milliards d’euros par an, le ministre ne dit rien. On cherche en vain le mot «TVA» dans son interview au Monde .

Le plan annoncé est en réalité un catalogue de mesurettes dont une grande partie, présentées comme novatrices, existent déjà. Ainsi en est-il des contrôles fiscaux sur les plus gros patrimoines censés augmenter de 25%. Sauf que les hauts revenus, appelés dossiers à fort enjeu, sont déjà systématiquement…

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