Quand l’ultragauche régente le quotidien de l’université Paris 8


Dans le hall d’entrée de l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, quelques personnes tiennent le «piquet de grève». Pauline FOURNIER / LE FIGARO

REPORTAGE – Cours interdits, «notes plancher»… La contestation de la réforme des retraites désorganise la fac de Saint-Denis.

À 30 minutes du centre de Paris, la bouche de métro «Saint-Denis Université» s’ouvre sur l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Aux alentours du parvis qui les sépare, une station Vélib’ et une boulangerie. Un lieu de va-et-vient, où les étudiants ne s’attardent pas. En cette période de mobilisation contre la réforme des retraites, pas de blocage physique de l’université. Y entre qui veut, à condition de montrer son sac aux vigiles. Dans le hall d’entrée, le décor est planté. Sous une banderole colorée, où l’on peut lire «fête du personnel mobilisé, la retraite en claquette, pas travailler c’est le pied», quelques personnes, la cinquantaine avancée, tiennent le «piquet de grève». Des personnels qui se sont installés là depuis des semaines. En fond sonore, on entend Renaud ou Manu Chao. «Y’a du café chaud pour les manifs», lance l’un d’eux à l’adresse d’un étudiant qui passe son chemin, mi-surpris, mi-amusé.

Ici, on vend des cache-cou et du sérum physiologique -les indispensables de…

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